đŽ Les projets Ă©tudiants sont une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale du monde du travail : plus le groupe est nombreux, plus les passagers clandestins pourront dĂ©libĂ©rĂ©ment exploiter les autres sans se faire prendre. Le phĂ©nomĂšne que je dĂ©cris ne doit pas ĂȘtre confondu avec lâorganisation sous-optimale dâune Ă©quipe ou les diffĂ©rences de niveau entre ses membres, qui ne sont pas des pertes de productivitĂ© intentionnelles mais accidentelles. Ce phĂ©nomĂšne est appelĂ© flĂąnerie sociale, social loafing dans la langue de Chesterton.
đ¶âđ«ïž Les mĂ©thodes agiles interdisent de mesurer les performances individuelles ou dâaffecter des tĂąches Ă quiconque. LâĂ©quipe est un atome (Whole Team & Collective Ownership en eXtreme Programming). On pourrait sâattendre Ă voir les parasites se greffer aux Ă©quipes agiles comme la misĂšre sur le monde. Les deux cas Ă©tudiĂ©s par les chercheurs semblent montrer quâil nâen est rien. Au contraire, les indicateurs individuels semblent plus faciles Ă âhackerâ par les paresseux que les relations humaines dâune Ă©quipe agile.
â ïž LâĂ©chantillon est plus que maigre, nous connaissons probablement tous des contre-exemples de cela, aussi ce rĂ©sultat doit ĂȘtre pris avec prudence.
SOURCE
McAvoy, John and Tom Butler. âLooking for a place to hide: a study of social loafing in agile teams.â European Conference on Information Systems (2006).
Enzo Sandré
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