đŹ Lâarchitecture fut dâabord un artisanat, transmis dâarchitecte en architecte. Les nouveaux styles Ă©taient des variations de styles existants. Les chercheurs vinrent identifier des patterns, afin de thĂ©oriser et de rationnaliser cette discipline au cours des annĂ©es 1990. Le but Ă©tait dâidentifier des styles courants, afin de permettre leur rĂ©emploi. Les design patterns devaient bien avoir leur Ă©quivalent en architecture.
đ Des langages descriptifs sont nĂ©s, chacun supportant une vue prĂ©cise de lâarchitecture. Un mĂȘme systĂšme nâest pas reprĂ©sentĂ© de la mĂȘme maniĂšre par les dĂ©veloppeurs, les ingĂ©nieurs rĂ©seaux et aujourdâhui par les DevOps et les gens du Cloud. Tous sont au moins dâaccord sur lâexistence de deux choses : des composants et des connecteurs qui les relient.
đą Lâarchitecture fut dâabord un artisanat et peut-ĂȘtre aurait-elle dĂ» en rester lĂ , co-Ă©voluant avec les chercheurs. Les annĂ©es 2000 lâont vue sâindustrialiser. Les styles se sont calcifiĂ©s en frameworks, les environnements se sont fermĂ©s. Lâarchitecture est passĂ©e du jeu de Lego au lit de Procuste. LâautoritĂ© normative nâest plus le chercheur, mais celui qui vend son framework au plus dâentreprises possible. Un vaste marchĂ© de lâĂ©dition et de la formation a terminĂ© de fragmenter la discipline en chapelles. Ce papier date seulement de 2001 et il le dĂ©plore dĂ©jĂ .
SOURCE
D. Garlan, âSoftware Architectureâ, Carnegie Mellon University, 2001, doi:10.1002/9780470050118.ecse375
Enzo Sandré
đ Lien public DOIs: 10.1002/9780470050118.ecse375