đïž Jâaime les classifications. Alors quoi de mieux quâun papier classifiant les classifications des odeurs du code ? Câest ce que proposent 2 chercheurs ⊠grecs. DĂ©bat de philosophes ou vrai outil ? Analysons leurs rĂ©sultats.
âŁïž Ils ont recensĂ© plus de 200 (!) odeurs du code dans la littĂ©rature existante, rangĂ©s dans 14 classifications diffĂ©rentes. Pour les chercheurs, toutes ces classifications peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en 4 cohortes selon quâelles classifient eles odeurs selon :
đ Les principes quâelles violent
đ Les effets quâelles produisent
đ Les types quâelles touchent (data, interfaces, etc.)
đ Leur granularitĂ© (intra-classe, design, architecture, etc.)
đ Cette clarification nâest pas le seul rĂ©sultat de ce travail de fourmi ! En comparant les travaux des chercheurs, ils ont notĂ© plusieurs problĂšmes :
đŽ Peu de chercheurs diffĂ©rencient odeur et antipattern avĂ©rĂ©.
đŽ Les dĂ©finitions de certaines odeurs sont contradictoires entre les papiers.
đĄ La dĂ©tection et la contextualisation automatique de celles-ci est au mieux balbutiante.
đĄ Nous nâavons pas de preuve solide corrĂ©lant odeur et baisse de productivitĂ©.
đ Les odeurs du code sont un champ de recherche trĂšs actif, il faudra encore des annĂ©es avant dâen voir la maturitĂ©.
SOURCE :
Tushar Sharma, Diomidis Spinellis, A survey on software smells, Journal of Systems and Software, Volume 138, 2018, Pages 158-173, ISSN 0164-1212, DOI:10.1016/j.jss.2017.12.034.
Enzo Sandré
DOIs: 10.1016/j.jss.2017.12.034