đ Les annĂ©es 90 ont laissĂ© derriĂšre elles plĂ©thore de mesures quantitatives du code : CBO, RFC, MPC, DAC, ICP, etc. Elles sont passĂ©es de mode dĂšs la dĂ©cennie suivante, faute de preuves de leur efficacitĂ© contre les bugs. On leur doit tout de mĂȘme lâabandon progressif de lâhĂ©ritage en orientĂ©-objet, plus avantageusement remplacĂ© par la composition dans la plupart de ses usages.
đ Le papier du jour analyse lâefficacitĂ© de diffĂ©rentes mesures et leur corrĂ©lation avec la probabilitĂ© de dĂ©couvrir des dĂ©fauts. Si les mesures dâhĂ©ritage ou de couplage sâen sortent bien, les mesures de cohĂ©sion ne semblent pas donner de rĂ©sultats.
đ Autrement formulĂ©, si les mesures de cohĂ©sion et dâhĂ©ritage sont bien corrĂ©lĂ©es Ă la probabilitĂ© quâil existe un dĂ©faut dans un classe, il nây a aucune garantie que ces dĂ©fauts quantitatifs soient corrĂ©lĂ©s Ă de vrais bugs, qualitativement ressentis comme tel. La plupart des Ă©tudes des annĂ©es 2000 ont confondu ces notions, ce qui les rend caduques avec le recul.
SOURCE
Briand, Lionel Claude, JĂŒrgen WĂŒst, John W. Daly and D. Victor Porter. âExploring the relationships between design measures and software quality in object-oriented systems.â J. Syst. Softw. 51 (2000): 245-273. DOI : 10.1016/S0164-1212(99)00102-8
Enzo Sandré
DOIs: 10.1016/S0164-1212(99)00102-8