L’Atelier ajuste sa stratégie. J’envisage le statut d’indépendant comme la forme la plus simple d’économie sociale. Aussi, les orientations stratégiques de mon entreprise dépendent fortement de mon état de vie et de mes aspirations.
Comme certains le savent, j’ai une fille depuis 1 mois. Afin de passer du temps avec ma famille, je souhaite réduire le nombre de déplacements lointains que j’effectue. Cela passe par la recherche de clients locaux, pour qui un tract a été édité. Il se veut aussi une vulgarisation du métier de développeur, encore trop inconnu des patrons de TPE. Travailler localement présente de nombreux bénéfices par rapport à mes aspirations :
- Une distance plus courte permet de rentrer à la maison le soir.
- Servir des clients locaux est bon pour l’économie locale, ce qui retombe mécaniquement sur les habitants dont je fais partie.
- Servir des clients locaux permet d’avoir un statut social auprès d’eux, pas simplement “le mec dans son bureau avec ses ordinateurs, là”.
- Moins de déplacements, moins de CO², tout simplement.
En parallèle, je m’ouvre à une clientèle internationale et donc anglophone. Une partie de mon contenu a été traduite en anglais, ainsi que ce site, partiellement du moins.
Je souhaite réduire la voilure en matière de formation. J’ai accepté de très nombreux modules partout en France, dont certains ne me passionnent pas. Je m’en sépare au profit de modules bien plus alignés avec mon expertise : la qualité logicielle. En outre, la moitié de mon chiffre d’affaires depuis août dernier est de la formation, je juge que c’est trop. La légitimité d’un formateur est sa pratique professionnelle, je n’envisage pas une carrière de professeur, qui n’aurait d’ailleur aucun sens en développement.
De 6 jours par semaine, je repasse à 51/2, dont un dédié aux projets comme la création de contenu (c’était déjà presque le cas, ma veille me prend 1 jour par semaine). Cette demi-journée supplémentaire sera simplement allouée à ma fille. Le rythme n’est toujours pas soutenable, je compte repasser à 5 jours/semaine dès que les circonstances me le permettront.
Enzo Sandré